Il est primordial, pour un investisseur, d’équilibrer le couple rendement-risque de son portefeuille d’actifs. Pour cela, il convient de savoir diversifier ce dernier. Outre les placements classiques connus comme l’immobilier et les différents produits d’épargne, les placements atypiques tels que l’investissement en vin peuvent être injectés en quantité modérée dans son portefeuille. En effet, bien que risqué, investir dans les grands crus est porteur et génère un rendement attractif.
Le vin, accessible à toutes les bourses
Certains gestionnaires de caves à vin proposent des mises accessibles à tout budget, que ce soit pour le particulier à travers la cave dite « plaisir », ou pour le professionnel. Ces gestionnaires agréés par l’AMF, l’autorité des marchés financiers, garantissent une mutualisation des risques, ce qui ramène toutefois le rendement à la baisse. À l’inverse, le particulier lui-même peut gérer sa propre cave, étant alors exposé à certains risques de perte en capital dû à la fluctuation des cours.
Le rendement attendu est généralement de 5% par an pour un investissement dans les millésimes classiques, qu’ils soient cotés ou non. Ce rendement peut même évoluer jusqu’à plus de 7% ; attention néanmoins au miroir aux alouettes. Car un rendement élevé implique des risques conséquents. C’est pourquoi, il est prudent de ne consacrer qu’une mise inférieure à 5% de son portefeuille d’actif dans l’exploitation des grands crus.
Le choix du vin
Le vin étant destiné à être bu, il convient de le choisir pour sa qualité et pour son prestige. Toutefois, l’investisseur peut diversifier sa cave en y plaçant des millésimes moins connus devenues stars montantes ou encore des primeurs de qualité. Nul besoin toutefois de se ruiner dans l’achat de grands crus classés. Quelques bouteilles de vin rare peuvent également dynamiser une cave. En outre, il est judicieux de privilégier un investissement d’une durée minimale de 8 à 10 ans afin d’apprécier le rendement issu notamment de la valorisation de la bouteille.