Les risques liés à la gestion d’un patrimoine immobilier peuvent être répartis grâce à la mise en place d’une SCI ou Société Civile Immobilière : celle-ci détient alors les parts de SCPI fiscales ou de rendement.
Le principe des SCPI dans une SCI
Il s’agit de la création entre divers investisseurs d’une société immobilière dont l’objectif principal est de mutualiser les risques. Ainsi, les SCPI placées dans une SCI ne sont pas touchées en même temps par les éventuelles crises économiques et les fluctuations du marché de l’immobilier.
Le principe comprend la diversification du patrimoine qui permet alors d’optimiser la gestion de ces SCPI. Cela au niveau des rendements générés par ces dernières, à une période spécifique au contexte du marché, et par rapport aux particularités de chacune de ces SCPI. Les SCI sont représentées par un gérant désigné dans les statuts ; aucun capital minimum n’est fixé par la loi. La SCI peut être représentée par le biais d’un contrat entre au moins deux associés : il peut s’agir de deux conjoints, par exemple, ou encore de plusieurs personnes physiques ou morales dont l’effectif n’est pas limité.
Les avantages d’une SCI
Parmi les avantages d’une SCI s’inscrit l’optimisation des donations. Dans le cas d’une SCI constituée de deux conjoints, le contrat permet alors de faciliter les éventuelles donations de parts aux héritiers au moment de la succession. Dans le cas d’un démembrement, ce sont les parts de la SCI qui seront démembrés et non celles de la SCPI ; ceci afin d’optimiser la transmission par donation. La SCI propose également une certaine flexibilité au niveau du principe de l’indivision. En outre, celle-ci suggère la référence à des clauses précises sur l’acquisition d’un bien immobilier, dont la gestion ainsi que le sort ultérieur du bien à la suite du décès de l’un des associés sont définis à l’avance.