Simuler son futur prélèvement à la source, c’est se préparer efficacement au paiement mensuel de son IR. La simulation requiert alors l’utilisation des outils en ligne : les calculateurs. Ceux-ci sont-ils toujours d’actualité par rapport à la mise en place de ce nouveau dispositif qu’est le prélèvement à la source ?
Ce dispositif n’est qu’un nouveau mode de règlement de l’impôt sur le revenu du contribuable français. Contrairement à ce que bon nombre de contribuables le pensent, celui-ci n’implique aucun changement quant au mode de calcul de l’IR. Seule la gestion du paiement de l’impôt sera modifiée par le contribuable en fonction de ses convenances. Notons que le prélèvement à la source se fait tous les mois. Par conséquent, l’utilisation des calculateurs est toujours recommandée.
Pourquoi simuler son prélèvement ?
La simulation permet de prévoir le montant de l’impôt qui sera ponctionné des revenus du contribuable tous les mois. Ce prélèvement ne sera pas effectué par l’administration fiscale, mais plutôt par les collecteurs suivants :
- l’employeur pour les salariés
- les caisses de retraite pour les pensionnaires et les retraités
- Pôle emploi pour les sans emploi
Toutefois, ce sera toujours l’administration fiscale qui opérera du côté des travailleurs indépendants (agriculteurs, professionnels libéraux, artisans, etc.).
De plus, la simulation est un excellent outil de vérification quant à l’exactitude des calculs opérés par ces différents collecteurs.
Autre plus : c’est en utilisant le simulateur que le contribuable optimise sa fiscalité. En effet, l’outil propose de multiples cas de figure, par rapport à la souscription à divers dispositifs. Il peut s’agir d’un investissement immobilier générant des revenus fonciers ou des dividendes, ou encore des bénéfices industriels et commerciaux. Parmi les produits défiscalisants, on trouvera également les fonds d’investissement financiers, qui se traduisent par la souscription au capital d’entreprises non cotées, généralement des PME.
C’est pourquoi, plusieurs simulations sont possibles avec le calculateur en ligne. Le contribuable a l’avantage d’étudier les différents résultats par rapport aux divers cas possibles. Aucune inquiétude quant à la confidentialité des opérations : l’outil ne conserve aucune donnée après chaque utilisation.
Gérer son prélèvement à la source
Outre l’utilisation de cet outil d’estimation de l’impôt, il est également possible de gérer son prélèvement à la source en toute sérénité. Pour cela, le contribuable a le choix entre plusieurs taux : le taux neutre ou personnalisé, et le taux non personnalisé. Les couples peuvent opter ou non pour le taux individualisé.
C’est le taux neutre qui est celui qui sera appliqué par défaut. Si le contribuable souhaite basculer vers le taux non personnalisé, il effectuera alors une demande expresse auprès de l’administration fiscale. L’avantage du taux non personnalisé : le montant des revenus du foyer fiscal n’est pas révélé au collecteur. Le montant ponctionné par ce dernier est donc le même tous les mois. Toutefois, le contribuable est tenu de régler la différence entre le montant total dû et celui qui a été colleté. Cette démarche supplémentaire s’opère auprès de l’administration fiscale.
Et qu’en est-il de la télédéclaration ?
La démocratisation de l’usage d’internet ne se limite pas seulement à la possibilité de simuler les impôts à partir d’un calculateur en ligne. L’État français désormais a commencé à mettre en place la dématérialisation de la déclaration des impôts. C’est la télédéclaration. Elle est obligatoire à partir d’une certaine tranche d’imposition, et ce, depuis 2017 et 2018. La télédéclaration est désormais obligatoire pour tous les contribuables à partir de 2019, sauf pour les foyers non équipés de la connexion internet. Remarque : la télédéclaration se fait tous les ans à la même période, comme avec la déclaration classique sur papier.